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L’anxiété de séparation

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Définition :

L’anxiété de séparation, aussi appelée nécrose de l’abandon, hyperattachement ou trouble du détachement, est un trouble du comportement qui s’exprime lorsque le maître quitte la maison et qui peut devenir gênant pour le propriétaire et ses voisins.

Elle peut se manifester chez toutes les races, mâle ou femelle ; généralement, elle apparaît entre six mois et un an, mais peut se développer à tout âge.


Comportements :

L’anxiété de séparation ne correspond pas à l’apparition d’un seul de ces symptômes, mais à une accumulation de plusieurs d’entre eux.

En absence du maître :


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En présence du maître :

Le chien suit son maître tout le temps même lors de sa sieste, il cherche à garder le contact visuel avec l’être d’attachement, demande beaucoup d’attention ; cela peut aller jusqu’à arrête de manger, dormir jouer dans les cas graves.


Explication :

Peu après sa naissance, le chiot s’attache à sa mère, cet attachement primaire constituant un lien apaisant. Au moment du sevrage, vers trois mois, la mère commence progressivement à cesser de répondre aux sollicitations du chiot pour entamer la phase de détachement. Cela permet aux chiots d’acquérir de l’autonomie émotionnelle et des comportements sociaux d’adulte et pouvoir ainsi se rattacher à la meute, ou au propriétaire.

L’anxiété de séparation peut donc se manifester peu après le sevrage, lors de l’adoption qui se fait en général autour de deux, trois mois. Le détachement n’est donc pas tout à fait abouti, et si le processus n’est pas poursuivi par le propriétaire, le chiot ne peut pas devenir, émotionnelle et dans ses comportements, adulte. Cependant, il peut aussi apparaître plus tard, lors de changement d’habitude dans le domicile. Si les comportements se manifestent lorsque le chien est adulte, il est important de comprendre ce qui les a fait apparaître. Un déménagement, l’arrivée d’un bébé ou d’un autre chien dans le foyer, un retour au travail, un traumatisme dans la vie du chien (abandon, problème lors du sevrage).


Solutions :

Toute cette liste n’est que conseils et si le problème persiste n’hésitez pas à faire appel à un comportementaliste ou à un vétérinaire (qui pourra proposer un traitement anxiolytique).

Quoi qu’il arrive, ne vous énervez pas et ne considérez pas ces actes comme des signes de vengeance, mais comme des preuves d'une souffrance émotionnelle.

-Faire de son départ ou de son arrivée quelque chose d’anodin. Avant de partir, il faut ignorer votre chien pendant cinq minutes à une demi-heure (en fonction de l’état d’anxiété du chien), afin qu’il n’associe pas le départ avec l’absence de contact entre vous. Vous devez faire de même à votre retour ; s’il vous fait la fête, le repousser ou lui demander d’aller se coucher dans son panier, et ne rétablir le contact, de votre propre initiative, cinq minutes à une demi-heure plus tard.

Vous pouvez aussi, lorsque vous avez du temps, faire des "faux départs". Mettez votre manteau et vos chaussures, mais ne partez pas, faites quelque chose chez vous en ignorant le chien, puis déshabillez-vous toujours en ignorant votre animal. Votre chien, à force, n’associera plus ces actions à votre départ et qu’il n’a pas besoin de s’agiter.

-Ne pas le laisser passer la nuit avec vous sur le lit ou même dans la chambre. Il est préférable qu’il ait son propre endroit pour dormir. Si c’est déjà une habitude, écarter progressivement le panier du chien de votre chambre.

-Éviter de répondre systématiquement aux sollicitations du chien, il est préférable que ce soit vous qui initier le contact. S’il demande des caresses ou de jouer avec vous, attendez qu’il cesse sa sollicitation puis proposez-lui peu après une séance de jeu ou de caresses.

-Si le chien ne cesse de vous suivre, renvoyez-le à son panier. Il n’est pas nécessaire que le chien vous suive partout et tout le temps.

-S’il pleure ne pas venir le consoler, ni le réprimander, car il associera votre réaction à ses plaintes et recommencera pour que vous vous intéressiez de nouveau à lui.

-S’il y a des dégâts dans votre maison à votre retour, ne le grondez pas car ça le rendrait davantage anxieux.

-Lui proposer de grandes balades ou des promenades fatigantes pour qu’il soit plus apte à se reposer lors de vos absences.

-Donnez-lui de quoi s’occuper lors de vos absences : os, jouets, diversité, kong.


Références :

Magazine : bien-être & santé animal (n°2, novembre 2020)



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